Stefania Demurtas
Stefania Demurtas, originaire d’Arbatax. Après avoir obtenu un diplôme de comptable en 2010, elle a commencé à s’occuper de la ferme familiale en 2012. En 2015, elle a fréquenté le cours de 200 heures « Acquisition de nouvelles compétences en agriculture et multifonctionnalité de l’exploitation « , en effectuant un stage à l’agritourisme Chiai à Barisardo. Elle dirigeait sa ferme en produisant principalement des cultures fourragères jusqu’à ce qu’elle ait connu Salvatore, qui produisait déjà du blé dans sa ferme. En 2018, elle a réintroduit le blé dur Cappelli dans son entreprise, reprenant la tradition abandonnée par son grand-père. La même année, elle a suivi le cours de 72 heures « Planification en permaculture » avec Salvatore et a commencé à fréquenter la Casa dei Semi della Sardegna. En 2018, Stefania a participé activement à la fondation du convivium Slow Food Ogliastra. En 2020, elle a participé au cours « Agriculture élémentaire » de Giancarlo Cappello. En septembre 2021, avril 2022 et septembre 2022, elle a été responsable de l’organisation logistique des cours d’agroforesterie, de permaculture et d’agriculture bio-régénérative organisés dans la ferme Tenute il Maggese par Giuseppe Sannicandro. En janvier 2023, elle a suivi un cours sur la taille des pots et la biologie de l’olivier.
Salvatore Marongiu
Salvatore Marongiu, originaire de Lanusei. Diplômé en tant que chef chimiste industriel à Tortolì en 2006. De 2007 à 2013, il s’est occupé de divers emplois : menuisier, installateur de climatiseurs, de poêles et de panneaux photovoltaïques, technicien de maintenance, etc. Fin 2013, il a participé à un concours et a été embauché à la centrale hydroélectrique de Flumendosa, où il travaille actuellement. La même année, avec un groupe d’amis, il a fondé la société agricole « Terra e Abba », introduisant pour la première fois dans la province d’Ogliastra une culture de safran certifiée biologique. En 2014, il a enfin assisté à un cours sur l’agriculture synergique, suivi d’un approfondissement en 2017, tenu par Anna Satta et Maurizio Fadda. En 2016, il a participé à la création de la Casa Dei Semi della Sardegna (Maison des semences de Sardaigne), pour laquelle il joue toujours le rôle de personne de contact pour Ogliastra. En 2018, il a suivi, avec Stefania, le cours « Planification en permaculture », grâce auquel ils ont jeté les bases de la conception d’un mode de vie en harmonie avec la nature. La même année, il a participé activement à la naissance du Convivium Slow Food Ogliastra et en est devenu le secrétaire. Aujourd’hui, l’expérience Slow se poursuit dans la conduction de Nuoro, qui comprend également Ogliastra. En 2020, il a participé au cours d’agriculture élémentaire de Giancarlo Cappello. En septembre 2021, avril 2022 et septembre 2022, il était responsable de l’organisation logistique des cours d’agroforesterie, de permaculture et d’agriculture bio-régénérative organisés dans la ferme Tenute il Maggese par Giuseppe Sannicandro.
Tenute il Maggese
La ferme Tenute il Maggese, située dans la localité de Maxiasedi dans la campagne de Tortolì, s’étend sur 15 hectares et comprend également d’autres terrains dans les environs qui font partie du même projet pour un total d’environ 20 hectares. Le premier facteur sur lequel Salvatore et Stefania concentrent leur énergie est le soin du sol avant les cultures elles-mêmes. En fait, si le sol est sain, les cultures le seront aussi. Ils ont planté des centaines d’arbres fruitiers pour créer une forêt alimentaire ou agroforesterie inspirée du système syntropique et en adoptant aussi des techniques d’agriculture bio-régénérative. L’agriculture syntropique constitue un système agricole productif basé sur le principe qui tend à faire converger l’énergie de manière efficace et, surtout, organisée, afin d’éviter sa dispersion (entropie). Avec cette technique, un grand nombre d’arbres, aussi bien des arbres fruitiers que des arbres de soutien, sont cultivés en rangs parallèles qui permettent toujours le passage de moyens mécaniques. Les cultures qui, à ce stade, produisent des aliments pour l’autosuffisance en partageant le surplus pour l’échange et la vente sont : le safran, le blé dur, les pois chiches, le maïs et les herbes fourragères. Lorsque les arbres seront de grande taille, la production arable diminuera pour faire place à la production d’arbres fruitiers, notamment les amandiers et les oliviers. Le jardin qui se construit sera riche en biodiversité avec des fruits de toutes sortes afin d’avoir une production à tout moment de l’année. Les fruits d’une zone en particulier seront destinés à l’agricamping qui sera bientôt inauguré, permettant aux clients de manger les fruits directement des arbres, dans une expérience intégrale. De cette façon, la « Maggese », qui est une période de régénération du sol (c’est le sens du terme), deviendra également une possibilité de régénération pour les visiteurs da ferme.
Permaculture et agroforesterie (avril 2022) et Agriculture bio-régénérative et biofertilisants (septembre 2022), détenus par Giuseppe Sannicandro..
Le contexte socio-économique
Le projet d’agroforesterie se déroule à un moment historique important où il est désormais clair que nous avons atteint un point de non-retour en termes de changement climatique. Après la dernière crise qui a vu s’effondrer de nombreuses activités économiques, les petites exploitations agricoles se révèlent être le meilleur secteur dans lequel croire et investir, car elles soutiennent l’économie circulaire locale et établissent des relations de confiance avec le consommateur final en garantissant des produits sains et écologiquement durables. Le contexte économique actuel voit une diminution progressive des prix des produits agricoles, ceux-ci subissant la concurrence des produits agricoles importés qui ne respectent presque jamais les normes obligatoires en Italie. D’autre part, nous constatons une plus grande attention accordée à la qualité et à l’origine des produits par un nombre toujours croissant de personnes. Sur le plan économique, l’Ogliastra souffre d’une faible densité de population et de la distance qui la sépare des grands centres urbains, ce qui constitue un avantage pour les amateurs de nature mais un inconvénient considérable pour ceux qui font des affaires dans la région. Le fait même d’être une île implique pour la Sardaigne le coût élevé de nombreuses matières premières importées, comme le gaz et les métaux. En outre, de nombreuses marchandises sont encore transportées sur l’île sur roues après avoir fait la traversée en bateau. Pour nous, la seule solution à ces problèmes est de réduire le plus possible l’achat de produits importés.
Nos valeurs
- Nous promouvons le développement durable. Notre objectif est de réduire l’impact environnemental, économique et social de nos produits et services en promouvant un développement durable..
- Nous répudions la guerre. Nous faisons partie de l’association WarFree – Lìberu dae sa gherra, un label éthique pour la Sardaigne. Ce label collectif européen promeut un compromis en faveur d’une éthique solidaire et durable, qui n’alimente en aucun cas l’économie de guerre aussi présente sur notre territoire avec des bases militaires et des entreprises de fabrication d’armes.
- Nous condamnons toute forme de discrimination. Nous croyons fermement à la liberté individuelle et également au respect mutuel. Nous encourageons la création d’un environnement sain qui garantit une coexistence civile, inclusive et pacifique fondée sur la reconnaissance de ses propres droits ainsi que de ceux des autres. Nous ne disposons actuellement d’aucun espace où l’on peut pratiquer le nudisme, qui doit donc être limité aux zones privées..
- Nous mettons en valeur le territoire En proposant des options de tourisme durable, nous contribuons à valoriser le territoire de l’Ogliastra dans le respect de la nature.Nous organisons des activités visant à minimiser les impacts négatifs du tourisme en Sardaigne. Enfin, nous favorisons l’interaction directe entre les voyageurs et les agriculteurs et encourageons les voyages lents et durables pour découvrir les anciennes traditions locales.
- Nous respectons l’éthique et les principes de permaculture:
- prendre soin de la terre
- prendre soin des personnes
- limiter notre consommation à nos besoins et partager le surplus
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